Un petit poème à toi, Pierre pour que tu t’accordes le droit de soulever de temps en temps le bouchon de la marmite à pression. Tu as beau être notre héros, on t’en demande peut-être un peu trop.
Linette (voisine de Pauline)
Qu’elles coulent en cascade, en rivière;
Qu’elles s’abandonnent à la mer.
Qu’elles s’unissent à tous nos frères
en faisant le tour de la terre.
Qu’elles irriguent nos champs de fleurs,
lorsque doucement l’enfant pleure.
Qu’elles dévalent comme un torrent
au chagrin de l’adolescent.
Qu’elles déferlent les larmes de joie;
leurs vagues écument à travers toi.
Ta longue lutte et ta victoire,
tu la devras surtout à toi.
Elles sont toutes différentes des nôtres;
elle est SIENNE, la larme de l’autre
Linette pwet pwet