Un 3° conte!

Avant Noël pour nous réchauffer le coeur et nous permettre de patienter jusqu’aux nouvelles guettées!

Les yeux de l’âme! Il était une fois…

Deux hommes, très sérieusement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. Un des deux pouvait s’ asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre homme devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leur famille, de leur maison, de leurs vacances. Et chaque après-midi, quand l’homme près de la fenêtre s’asseyait, il passait ce temps à décrire à son compagnon tout ce qu’il pouvait voir dehors. L’homme de l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’un heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient naviguer leurs bateaux miniatures. Les amoureux marchaient bras-dessus bras-dessous parmi des fleurs de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et une belle vue de le ville pouvait être vue à l’horizon. Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tout ceci avec des détails exquis, l’homme de l’autre lit fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Un autre après-midi, l’homme de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Alors que l’homme allongé ne pouvait pas entendre l’orchestre, il pouvait néanmoins le voir avec son imagination tant son compagnon le dépeignait avec des mots poétiques et précis dans le descriptif. Un matin l’infirmière découvrit le corps sans vie de l’homme qui était près de la fenêtre, il s’était paisiblement éteint dans son sommeil. Plus tard, quand il sentit le moment propice, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé près de la fenêtre. L’infirmière fût heureuse de lui faire ce plaisir et après s’être assurée qu’il était confortablement installé, le laissa seul.

Lentement, il se hissa sur un coude pour jeter un coup d’oeil. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même tout ce que son compagnon savait si bien lui décrire… Tout ce que l’oeil vit, ce fut un mur! “Pourquoi son compagnon décédé lui avait-il décrit tant de merveilles alors qu’il n’y avait rien?” demanda-t-il à l’infirmière. “Peut-être a-t-il juste voulu vous donner du Bonheur? lui… , il était aveugle!”

Epilogue

Il y a un bonheur immense à rendre d’autres heureux, en dépit de ses propres soucis.La peine partagée est de moitié diminuée, mais le bonheur partagé est doublé.Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu”à compter tout ce que vous possédez et que l’argent ne peut acheter!

Mamy

2 thoughts on “Un 3° conte!

  1. Ce 20 decembre ,dès le lever, j’ai demandé a tous ceux que je pouvais , d’allumer une bougie pendant cette journée .
    Avez vous remarqué Nathalie et Vincent qu’il faisait paticulièrement lumineux dans le ciel alors que vous viviez une journée particulièrement sombre ?
    On vous envoie des tonnes de chaleur , on ne vous quitte pas une minute.

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  2. Merci pour cette jolie histoire! C’est si vrai:
    “l’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bein qu’avec le coeur” Saint-Exupéry

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